Les autels

Sur l’autel latéral Nord et son antépendium on remarque une Vierge à l’enfant, aussi appelée Vierge hanchée, sculpture médiévale en pierre polychrome du XVeme siècle. C’est le plus vieil objet de l’église. Les travaux de restauration réalisés ont permis de retrouver les couleurs d’origine et de faire réapparaître le décors bleu parsemé d’étoiles du fond de la niche.

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Les Vierges de tendresse sont ainsi dénommées parce que l’expression de l’amour maternel y est privilégiée. Debout, Marie porte son fils sur le bras, adoptant une posture hanchée. C’est une reine, couronnée, vêtue d’un manteau dont un pan est ramené sur un bras, la chevelure couverte d’un voile et le visage doux esquissant un sourire. Jésus se présente comme un petit enfant bien vivant, jouant avec sa mère ou avec un oiseau, une pomme, ou bien encore une grappe de raisin, tous attributs chargés d’une valeur symbolique.


En France, l’usage du devant d’autel (Antependium) s’est répandu dans nombre de paroisses rurales à partir du XVIIeme siècle, pour souvent disparaître à l’époque contemporaine. Autour de Cambremer, on peut en dénombrer 18. Placés dans des panneaux amovibles, ces décors sont en tissus comme celui du maître-autel de Repentigny, parfois brodé et surtout peint sur bois ou sur toile. Sur un fond de rinceaux ou de fleurs, des médaillons mettent en valeur des scènes et des symboles religieux. Ici, la belle unité de motifs (imitation de dentelles) et de style a conduit à l’attribuer à Jean-Baptiste Daubin, peinte lexovien de la fin XVIIème début XVIIIème siècle. Il représente la colombe de l’Esprit Saint, entourée d’une guirlande de fleurs inspirée par le peinture hollandaise.

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Autel droit orné d’une statue en pierre polychrome du XVIIIème siècle représentant Saint Sébastien.

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Deux sculptures restaurées en pierre taillée et peintes datant de XVIème siècle encadrent l’autel. Elles étaient à l’origine accrochées au murs latéraux sur des appliques mais des travaux d’aménagements réalisés afin de permettre l’accès aux panneaux de grisaille découverts à l’arrière, ont nécessité leur déplacement.

Le premier personnage, situé à gauche de l’autel représente un Saint Evèque, probablement Saint Martin ( manquement de la partie supérieure de la crosse) et sur la droite Saint Michel terrassant le dragon.

 

Deux sculptures d’évêques en pierre taillée polychrome étaient posées sur des socles de chaque coté du retable , au milieu des deux panneaux représentation la Passion du Christ. Ils ont été déplacés pour la même raison.

Deux anges en bois dorés récemment restaurés surplombent le Tabernacle.